Etampes En CommunLe week-end du 17 et 18 juin, sous un soleil de plomb, les visages rayonnaient dans le quartier de Guinette.
La bonne tenue de « Guinette en fête », moment phare de la culture Étampoise, nous rappelle à quel point notre ville est riche de ses associations, riche de ses services publics, riche de sa jeunesse engagée, riche de sa diversité. Cet esprit de fête et de cohésion, cette solidarité et cette communion, c’est toute l’année que nous les souhaitons.
Nous avons également eu l’occasion d’échanger avec les équipes et les résidents de l’EHPAD de la Chalouette. Brocante, barbecue, visite de la structure : nous avons eu plaisir à honorer l’invitation qui nous a été adressée. Nous l’avons fait sans naïveté. Les récents scandales ont montré les limites du modèle de l’EHPAD privé lucratif dans la prise en charge du grand âge. Comme beaucoup de français, nous restons fermement attachés à un accompagnement de la dépendance 100% public, suffisamment doté en moyens humains et matériels pour traiter nos ainés avec dignité.
Les réjouissances printanières ont continué de battre leur plein, le samedi et dimanche, avec la fête du Tennis Club Etampes et celle du JADE. Au pont de pierre, au gymnase Poirier, nous avons partagé des moments sportifs et conviviaux, avec les licenciés et les membres des bureaux présents. Écouter le tissu associatif, entendre ses points de satisfaction mais aussi ses besoins et ses difficultés, c’est préserver un maillon essentiel du lien social à Étampes. Nous y veillerons.
Encore une fois, la danse, mais aussi le théâtre étaient au rendez-vous ce week end là. Lyrical, flamenco, modern jazz, contempo : il y en avait pour tous les goûts au gala de Ecole Pour La Danse – Sylannee Compagnie. De même, avec son remake de Roméo et Juliette, Rec’Action a su, encore cette année, nous étonner et se renouveler en alliant à merveille hip hop et dramaturgie. Bravo à nos superbes danseurs, aux équipes pédagogiques ainsi qu’à Dorande Zoumara et Annelyse Strasser, pour leur engagement dans la vie culturelle étampoise
Enfin, ce dimanche 18 juin nous a permis de célébrer l’esprit de résistance, inhérent à l’appel du Général de Gaulle. Année après année, cet appel n’est pas seulement, pour nous, un vestige du passé. Il est une maxime politique, trop souvent foulé au pied par certains élus. Non, nous ne céderons jamais rien à la résignation et au fascisme. Non, contrairement à Franck Marlin, qui affirme dans la presse entretenir des relations cordiales avec la députée RN, jamais nous ne « tutoierons » l’extrême droite. C’est aussi ça, l’héritage du 18 juin 1940.
