Tribune de l'Etampois en Commun-Juillet Août - Dans les coulisses de l’agglomération.

Notre tribune de l’Étampois en Commun parue dans le dernier magazine de l’agglomération.

C’est souvent en s’intéressant aux coulisses que l’on mesure toute la profondeur des convictions des acteurs qui composent le tableau politique de l’agglomération.

Nous venons d’apprendre par de multiples sources concordantes que Franck Marlin tente de réchauffer ses relations avec l’agglomération en réclamant sa place de Vice-Président dans la majorité, après en avoir démissionné avec fracas en 2021.

Après avoir vilipendé l’agglomération par courrier adressé à l’ensemble des Maires, voilà qu’il joue du violon sous les fenêtres de l’hôtel de ville d’Angerville.

En Conseil d’agglomération, Franck Marlin a voulu forcer une amitié renaissante en donnant son pouvoir (délégation de vote en cas d’absence) au Président de l’agglomération comme preuve de sa docilité.

Encore raté : après quelques débats lors du dernier conseil communautaire, toute la majorité du Maire d’Etampes se refusait à le suivre dans ses choix de vote.

Franck Marlin va-t-il faire son mea culpa en rendant l’argent qu’il séquestre, au mépris des décisions de justice, à l’agglomération qu’il accusait de vouloir spolier la ville d’Etampes ?

Franck Marlin va-t-il trouver plus digeste la politique fiscale qu’il qualifiait de « politique qui asphyxie les communes et son territoire » ?

Vu la fiabilité et la versatilité d’un Maire, aussi calculateur que tireur dans le dos, il doit avoir déjà prévu une nouvelle démission avec fracas quelques mois avant l’élection municipale de 2026.

Une façon pour lui de s’afficher aux yeux des Etampois en sauveur face à l’ogre communautaire. C’est bien utile pour détourner les regards de sa propre gestion de la ville centre : endettement massif, perquisitions, marchés public résiliés, surfacturations….

L’agglomération a besoin de sérénité et non d’amuseurs publics, qui passent le clair de leur temps à dire le contraire de ce qu’ils ont affirmé la veille, pour de vils calculs électoraux qui nuisent à l’efficacité des services publics.