Samedi 22 février, Mulhouse a été frappée par un terrible attentat au couteau, qui a coûté la vie à une personne et blessé plusieurs policiers municipaux. L’assaillant, connu pour sa radicalisation, était par ailleurs sujet à des troubles schizophréniques.
Face à cette tragédie, en réponse aux faiseurs de haine qui cherchent à diviser notre nation, nous devons rester unis et solidaires. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles, ainsi qu’aux forces de l’ordre qui risquent leur vie pour notre sécurité. Les deux policiers municipaux, blessés, qui sont parvenus à stopper le terroriste, ont fait honneur à leur métier, à leur engagement, et à notre pays. Nous leur rendons un hommage appuyé
Il est crucial de renforcer les mesures de prévention et de lutte contre la radicalisation. Il est urgent de renforcer les moyens de la justice, pour que les violents soient jugés avec célérité, fermeté et efficacité. Il est essentiel d’accroitre les moyens alloués aux soins psychiatriques, pour que les patients, violents ou non, soient davantage encadrés, et pris en charge avec efficacité.
Enfin, il est clair que cet assaillant, soumis à une obligation de quitter le territoire français, en raison des risques de trouble à l’ordre public qu’il générait, aurait dû être expulsé. Pour cela, il y a urgence à changer de méthode, à renforcer les accords bilatéraux et la coopération avec les pays tiers, pour que les nationalités soient reconnues et les laissez-passer consulaires délivrés.
Les meilleurs alliés des violents, qui cherchent à mettre en cause notre fraternité et notre commune humanité, sont ceux qui manquent de sang froid, de prise de recul, qui se fendent en généralisations excessives et en déclarations à l’emporte pièce. Comme élus, nous continuerons d’agir, de proposer, de réclamer des moyens et des décisions guidées par le seul souci de l’efficacité.
Lire ICI l’article de France Info, du 22 février.