Les élus d’Etampes en commun tenaient à soutenir les agents du commissariat d’Etampes blessés dans le cadre de violences nocturnes du 4 mai dans notre ville.
Ce qui nous rassemble toutes et tous sans exclusive c’est la demande de sûreté. Dans les quartiers prioritaires de notre ville, les dernières enquêtes menées auprès d’habitants laissent apparaître une volonté de traiter les enjeux liés à la sécurité du quotidien. C’est l’une des priorités des habitants que nous portons pleinement à chaque intervention dans le débat public local.
Quand des événements intolérables surgissent dans notre quotidien, vous trouverez toujours l’extrême droite locale prompte à réagir avec les mêmes recettes locales depuis 30 ans.
30 ans d’hypocrisie avec, du côté face, un énième coup de menton, et du côté pile, l’embauche des gros casiers judiciaires dans les services de la ville.
Plus gros est le casier judiciaire, plus l’embauche est rapide. À l’ombre d’un Maire qui se dit le « patron » et qui protège « ses gars » comme il aime le dire en conseil.
30 ans de sabotage méticuleux de l’activité des forces de l’ordre et de la politique de la ville au service d’un électoralisme qui inverse les valeurs républicaines et dont nous payons aujourd’hui les pots cassés.
Après 30 ans de gestion avec la même ligne directrice, Etampes repart dans un cycle de violence urbaine. Pour nous, la responsabilité ne doit pas uniquement être recherchée dans les politiques nationales ou renvoyer du côté d’un supposé laxisme de la justice.
Entre la suppression des aides locales facultatives et la mise en place d’un couvre-feu pour les mineurs, toute la panoplie des idées d’extrême droite est appliquée sans résultat probant.
Ensemble, il nous faudra rétablir des valeurs de bon sens et ne plus tolérer que les tenants de la tolérance Zéro soient des condamnés par la justice pour des malversations financières graves.
Rétablir les valeurs, c’est refuser qu’un Maire qui nous parle de « tolérance zéro » laisse dans le même temps les comptes de la ville se faire piller avec la circonstance aggravante d’être en incapacité chronique et assumée de déposer des recours judiciaires pour y mettre fin.
Rétablir une gestion de bon sens devient une urgence vitale dans notre ville tant les agents des forces de l’ordre doivent faire face à une violence locale qui monte et qui n’est pas acceptable.
Si nous demandons plus d’égalité républicaine, plus de moyens pour la justice, plus de moyens pour nos villes, il est tout autant nécessaire de faire électoralement table rase de 30 ans de solutions qui, nous devons bien l’admettre, ne fonctionnent pas.
Le Maire en est réduit à commenter sur les réseaux sociaux alors qu’il a tous les outils en main pour agir sur la prévention.
Il est temps de mettre de la cohérence et du bon sens dans la gestion municipale pour soutenir quand c’est utile, sanctionner quand c’est nécessaire, et agir quand l’horizon nous semble indépassable.
Avec Étampes en Commun, la sécurité du quotidien c’est :
La fin de l’embauche des gros casiers qui continuent leurs activités illégales et « compliquent » au quotidien le travail des policiers municipaux
La consolidation des effectifs de la police municipale
Une réelle politique de coopération entre médiation et police municipale de proximité
La tolérance zéro crédible et cohérente avec tous les comportements violents et toutes les provocations, d’où qu’ils viennent
La relance du conseil local de prévention de la délinquance pour une coopération effective et efficace entre la ville, la préfecture, la police et la justice.