Le 8 mai, nous avons célébré les 80 ans de l’armistice de la Seconde Guerre mondiale, et de la victoire face aux nazis et aux fascistes. Ce moment de recueillement doit, année après année, raviver le souvenir des disparus, et des victimes de la guerre.


Juifs, combattants et anciens combattants, résistants, tziganes, homosexuels, communistes et opposants politiques, personnes en situation de handicap, ont tous subis les foudres d’une idéologie mortifère, qui fit, en si peu d’année, 50 millions de morts, et plus de victimes civiles que militaires.
En ces temps troubles, marqués par un regain d’antisemitisme et de haines religieuses, nos pensées sont plus particulièrement tournées vers nos compatriotes juifs, pour qui ce 8 mai revêt une coloration particulière. Face au poison du racisme et de l’antisémitisme, chaque Étampois sait pouvoir compter sur notre appui indéfectible.
Enfin, n’oublions pas cet autre 8 mai 1945. Tandis qu’on se réjouissait, de part et d’autre de la Méditerranée, de la victoire face au nazisme, les habitants de Setif, Guelma et Kherrata durent essuyer la dureté de la répression coloniale, pour quelques drapeaux brandis. Plusieurs dizaines de milliers d’algériens, animés par une soif légitime d’indépendance, ont alors été massacrés.
Commémorons les morts de la guerre et du colonialisme, et souvenons nous, toujours, des errements du passé, pour ne pas les reproduire à l’avenir.